PALO ALTO

Une systémique unique

"Systémique Palo Alto" c'est une systémique unique et très particulière : la Systémique paradoxale.

 

Le modèle s’appuie sur une conception constructiviste de notre réalité et sur une vision systémique des situations. Il connaît un intérêt croissant.

 

Constructiviste signifie que cette approche ne part pas d'une théorie de l'homme ou de l'efficacité ou du bonheur. On part des difficultés rencontrées.

 

Systémique signifie que l'on met en évidence les dimensions interactionnelles : interaction avec soi-même, ou avec autrui ou entre groupes. Le problème n'est pas mis "dans" les personnes mais dans les interactions.

 

L'origine à PALO ALTO

C’est à partir des travaux de Gregory Bateson, anthropologue, que fut créé, dans les années 60, le MRI (Mental Researche Institute) de Palo Alto, puis en son sein le Centre de Thérapie Brève qui est à l’origine d’un modèle original de résolution des problèmes humains : l’Intervention systémique paradoxale.

 

C’est en 1965 que Richard Fisch crée le Centre de thérapie brève au sein du MRI. Il y est rejoint par Watzlawick et Weakland qui continueront à y travailler jusqu'à leur mort.

  

Watzlawick, Weakland et Fisch développent l'approche clinique de Palo-Alto, la grille d'intervention « classique » de la thérapie brève. En 1974, ils publient leur livre Changements : Paradoxes & psychothérapie.

 

Un modèle simple mais subtil

C’est la mise en place d’une stratégie paradoxale qui permettra d’obtenir des changements souvent rapides

 

Le modèle n'est pas spécifique à la psychothérapie : il concerne tous les changements. C'est une autre manière de regarder le monde et cela peut s'adapter à des contextes variés : organisations, aide sociale, éducation, coaching, consulting, management, etc.

 

Chacun connaît l’aphorisme de Watzlawick : « Le problème c’est la solution », indiquant que celui qui se heurte à une difficulté récurrente est aussi celui qui, par la solution qu’il choisit, crée ou maintient le problème.

 

Or cette personne, dans sa vision du monde, a toutes les raisons de penser que sa solution est logique, ou normale, ou inévitable, ou nécessaire.

C’est le paradoxe : cesser « sa tentative de solution » évidente pour enfin avoir une chance de pouvoir résoudre.

Tout l’enjeu sera de trouver le moyen pour que la personne se détourne de cette solution afin de ne plus alimenter le problème et retrouver sa liberté de choix.

  

Une approche non normative

L'intervenant n’a pas d’idée particulière sur ce qui doit être la solution ou le bon fonctionnement. L’approche est non normative.

Cette approche est simple dans son principe mais demande une application pertinente car les problèmes humains, eux, ne sont pas simple.

 

Elle peut s'appliquer à tout problème humain, individuel ou collectif.